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DeBruin Jennifer

  • DeBruin Jennifer

Article par François Racine
Le Journal de Cornwall
30 avril 2014

CORNWALL - Franchissant l'entrée de la bibliothèque, il est évident que Jennifer DeBruin est une femme occupée, mais bien organisée. Tenant un signe affichant son visage souriant et portant un sac lourd contenant plusieurs accessoires, la raconteuse née à Cornwall s'achemine vers l'escalier, vers l'une des nombreuses salles de conférence de l'institution. « Je me considère plus une raconteuse qu'un écrivain, » a-t-elle expliqué. « J'ai toujours aimé raconter des histoires, même lorsque j'étais plus jeune, je les racontais à d'autres personnes, y compris ma mère. »

La fondatrice et propriétaire d'Articulation marketing and Communications, n'avait jamais vraiment pensé devenir un auteur publié, mais elle avait décidé de raconter les sentiments qu'elle ressentait au sujet de sa grand-mère. « A Walk with Mary n'avait jamais été censé être publié, » dit DeBruin. « Je l'ai écrit il y a des années et il était sur mon bureau, collectionnant de la poussière. Soudain, j"ai pensé que je pourrais essayer de le publier. »

Lors de sa publication, le livre a créé un véritable culte dans la région du St-Laurent, et pour de bonnes raisons. Le roman a pour thème les villages perdus, une aire de grande importance dans l'historique de l'Est ontarien. « Le livre est basé sur ma grand-mère et de son implication dans les villages perdus, » a souligné l'entrepreneur. « Plus tard dans sa vie, elle a développé la maladie d'Alzheimer. Heureusement, elle a toujours laissé des notes. »

Après le succès de la publication de la littérature initiale, DeBruin a ensuite entrepris de travailler sur son deuxième roman historique, Shadows in the Tree. L'histoire très acclamée se déroule pendant la guerre de l'Indépendance américaine. « J'ai décidé de lui donner ce titre parce qu'en tant qu'amateur de généalogie, je dois encore travailler en étroite collaboration avec des arbres généalogiques de familles, » a-t-elle expliqué. « Pourtant, je pensais à quel point, il était honteux, que certaines des histoires mettent en vedette les femmes sont presque toutes absentes de l'histoire. Elles ne sont généralement pas mentionnées dans les livres de référence et ont tendance à disparaître. La plupart sont étiquetées en tant qu'épouses ou mères. Je ne suis pas une féministe, mais je suis heureuse de présenter leurs histoires. »

La raconteuse souligne également qu'elle a reçu beaucoup plus de réponses d'hommes que de femmes au sujet de son dernier ouvrage, et tous positives. « Ils sont tous surpris par ce qu'ils lisent, » dit-elle.

Prié de dire si elle travaille actuellement sur un troisième livre, le sourire de DeBruin dévoile une neige de dents blanches. « Mon éditeur me pousse à le terminer, mais je ne suis pas tout à fait à ce point, » dit-elle. « Tout ce que je peux dire c'est que ça va être sur les guerres françaises et indiennes. Il semble que chacun de mes romans voyage de plus en plus en arrière dans le temps. J'ai déjà une idée pour mon quatrième livre, mais je ne veux rien dire pour l'instant. »

La native de Cornwall souligne également l'importance que sa maison d'édition, General Store Publishing House Inc (GSPH), a eue dans sa nouvelle carrière d'écrivain. « Même si elles ces histoires sont petites, elles sont passionnantes, dit-elle. « L'éditeur est très compétent et puisque j'ai tellement d'expérience en marketing, j'ai tendance à promouvoir mon propre livre. Je rencontre aussi plusieurs autres auteurs qui ont été publiés par GSPH. »

Au cours de sa conférence, DeBruin a vraiment connecté avec le public, en utilisant sa propre généalogie pour expliquer pleinement Shadows in the Tree. « Mon arbre généalogique est très vaste, » dit-elle en riant. « J'ai du français, de l'anglais et bien sûr de l'allemand. »

Durant sa présentation elle a également parlé des Loyalistes, le groupe de personnes qui est arrivé à Cornwall en 1784, suite à la guerre d'Indépendance américaine. «Je suis une descendante loyaliste enregistrée, » dit-elle en montrant au public un certificat. « Quatre de mes ancêtres étaient des loyalistes qui sont arrivés à Cornwall il y a plusieurs années.»

Bien quelle a beaucoup de succès en tant que raconteuse, elle admet que l'écriture a pris un fort tribut sur sa famille, elle affirme également qu'elle est née pour accomplir dette tâche. « Je l'aime, » dit-elle. « Lorsque je suis vraiment concentrée, je peux, facilement écrire 2500 mots par jour. C'est juste une question de rester dans cet état d'esprit. »

Lorsqu'on lui a demandé si demeurer à Cornwall avait aidé à sa rédaction DeBruin souris. « Seulement six ans de plus jusqu'à ce que les enfants obtiennent leur diplôme de l'école», a-t-elle expliqué.»Ensuite, nous pourrons revenir à Cornwall. »

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