Article par Anh Khoi Do
Le Journal de Cornwall
17 Octobre 2012
Philippe Saint-Arnaud est un passionné de musique. À sa majorité, il pourra participer à Star Académie, une émission québécoise de téléréalité où compétitionnent des chanteurs en herbe. Cependant, le jeune homme veut s'affirmer comme un chanteur de la relève musicale franco-ontarienne. Grâce à sa curiosité, il a déclenché une émission de téléréalité qui lui permettra peut-être de vivre son rêve musical.
Depuis cinq semaines, nous pouvons Ie voir à TFO, une chaîne télévisuelle franco- ontarienne, dans le cadre de l'émission Jam. Cette dernière suit sept candidats aspirant à faire partie de la relève musicale franco-ontarienne.
«J'ai vu une affiche publicitaire de l'émission à l'école l'Héritage, se souvient le jeune homme de 15 ans. Je m'étais dit que je pourrais tenter ma chance et que je n'avais rien à perdre. » Un mois après l'envoi de sa candidature, les producteurs de Jam l'appellent. Ils veulent plus de vidéos de Philippe Saint-Arnaud pour mieux le connaître. II exauce les voeux des producteurs et sa candidature est retenue.
Le gagnant de cette émission peut remporter un cachet de 1500 $ et se procurer l'instrument de musique de ses rêves. S'il gagne, son choix se portera sur une guitare électrique. Encore faudrait-il que Philippe Saint-Arnaud remporte la majorité des votes relatifs aux défis hebdomadaires présentés sur le site de Jam après la diffusion de l'émission.
Au moment de mettre sous presse, il a gagné un défi. Ces défis consistent à filmer une brève vidéo dans laquelle les participants doivent montrer leur talent d'acteur et bien sur, de chanteur. Par-dessus tout, les sept candidats de Jam auront de se produire sur scène aux prochaines FrancoFolies de Montréal.
Une passion découverte
Quiconque entend l'histoire de sa vie saura que M. Saint-Arnaud à la musique dans ses tripes. À l'âge de 11 ans, il apprend à jouer de la guitare après avoir entendu la chanson Hey there, Delilah, du groupe Plain White T's.
Un an plus tard, il compose avec son ami français, Nicolas, un adepte de la batterie, sa première chanson. «Cette composition était un projet scolaire,» précise-t-il. Au début, l'enseignant voulait que nous écrivions des paroles d'une chanson. Afin d'agrémenter le projet, mon ami Nicolas et moi avions décidé de la chanter devant la classe.»
À cette époque, il habitait à Trenton. Il formait un groupe nomme Brume avec son ami. Ensuite il a déménagé à Cornwall. « Je n'avais plus personne avec qui composer
une chanson, déclare-t-il.» C'est à ce moment qu'il c'est mis à pondre des chansons «plus sérieuses» de son propre cru.
«Chanter en français dans le contexte ontarien me permet de me démarquer, soutient ce fan des groupes québécois . Les trois accords et Kain. Beaucoup de jeunes de ma génération veulent se battre pour le français.»
Bien sur, s'il décide de bifurquer professionnellement, M. Saint-Arnaud aimerait travailler dans l'industrie de la télévision derrière la caméra.