Ferguson Jessie

Par Lisa Etherington-Runions
Le Journal de Cornwall
18 juillet 2012

Dans la plupart des milieux, Jesse Ferguson est connu comme le « Bard de Cornwall.» Un musicien de folklore de Cornwall, son amour de la musique traditionnelle écossaise et irlandaise a été nourri dans le patelin du comté de Glengarry, foyer des plus grands « Highland Games» en Amérique du Nord. Il chante et joue plusieurs instruments de musique, y compris la guitare, la mandoline, le violon, l'harmonica, le bodhran et le pipeau.

Il a joué en solo et avec d'autres musiciens à Cornwall, Ottawa, Miramichi, Fredericton, Nouveau-Brunswick, et à Sydney en Nouvelle-Écosse, où il réside actuellement. «Je suis attirée par le Cap-Breton comme l'un des centres du Canada les plus animés pour la musique celtique», a déclaré Ferguson, «mais j'ai aussi apprécié l'enseignement de l'anglais à l'Université du Cap-Breton.»

Avec des années d'expérience, Ferguson a appris à adapter une performance à la venue et à la foule. Il a joué des performances de pub entièrement composées de rock classique; il a joué du folklore; et il est toujours prêt à ajouter ses chansons originales dans le mélange pour garder les choses fraîches.

Ferguson est un artiste vivant dont le vaste répertoire de chansons lui permet de plaire à toute la foule, et, oui, il prend les demandes. Ferguson a toujours été une personne créative, et ses énergies se sont d'abord exprimées à travers les arts visuels, puis la musique, et plus récemment par la poésie. «Je pratique encore tous ces arts, bien que je passe plus de temps sur la musique et la poésie maintenant», a déclaré Ferguson, « J'ai toujours été attiré par la musique simplement parce qu'elle peut puissamment exprimer mes émotions et me connecter avec d'autres personnes, avec des gens de générations passées dans le cas de Celtique / folk, et bien sûr avec mes auditeurs contemporains ».

« Réfléchissant, j'espère de regarder en arrière sur la vie et constater que je suis un bon mari et père, indépendamment de la valeur donnée à ma poésie et ma musique à travers le monde, je mets tout ce que je peux dans mon art ». Lorsqu'on lui a demandé s'il y a un slogan, citation, chanson, ou un symbole représentant quelque chose qu'il défendrait ou auquel il croit, Ferguson est prompt à dire «ma devise de clan écossais est Dulcius Ex Asperis, latin pour « plus agréable après la difficulté ». «C'est ce que je tiens à garder à l'esprit quand les choses dans la vie sont difficiles», a-t-il dit. «Si jamais j'ai un tatouage, cette devise y serait probablement incorporée.»

Le patrimoine de Ferguson coïncide avec ses talents musicaux. Ferguson a commencé à jouer de la musique lorsqu'il avait à peu près 10 ans. Il vient d'une famille musicale, où il y a toujours eu des violoneux du côté de la famille de sa mère. Cependant sa plus grande influence musicale a été au début avec son père, qui lui a appris à jouer de la guitare, qui chante et joue aussi de l'harmonica. Le père de Ferguson lui a acheté une mandoline, mais il n'était pas très intéressé à en apprendre la théorie de la musique en format leçon. Ferguson mis de coté la mandoline et au début de son adolescence est devenu intéressé par la guitare, puisque c'est ce que la plupart des musiciens préfèrent jouer. « Je me réfère parfois à moi-même en tant qu'autodidacte, mais mon père peut certainement prendre une partie du crédit (ou du blâme). » Ironise Ferguson.

Au cours de mes premières années, mes plus grandes inspirations musicales furent les interprètes de rock classique que mes parents écoutaient : The Beatles Tom Petty, Blue Rodeo, Neil Young, The Doors et les Rolling Stones.

«J'aime toujours leur musique et performer certaines moi-même. Depuis que je suis tombé en amour avec la musique celtique à la fin de mon adolescence, j'ai ressorti la mandoline du placard et maintenant j'en joue régulièrement en plus de ma guitare et du bodhran (tambour).»

«Vivre si loin de la maison est difficile pour Ferguson puisqu'il n'a pas à la chance de visiter autant qu'il le voudrait. Être en mesure d'effectuer un spectacle ou deux à son retour rend le temps des fêtes beaucoup plus amusant. Cornwall a toujours eu une scène musicale dynamique, et je suis heureux d'en faire partie quand je rentre chez moi », a-t-il dit.

Autant que Ferguson aime la grande scène de concert, il aime aussi l'intimité qu'a à offrir des lieux tels qu'East Side Mario. « Ce devrait être un grand spectacle.»