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Trudel Reina

  • Trudel Reina

Article by Francis Racine
Je Journal Cornwall
26 février 2014

Tapissé sur les murs du corridor du Centre Culturel de Cornwall se trouve plus de 20 oeuvres de courtepointe, toutes arborant des couleurs vives et pleines d'émotions.

Les oeuvres de coton sont les fruits de plusieurs heures d'acharnement par Reina Trudel et Monique Wilson. Le duo mère fille dit ne pas simplement adorer les courtepointes, mais aussi les arts. «Créer une courtepointe prend beaucoup de talent artistique, dit Mme Wilson, car on doit visualiser le tout avant d'utiliser une très grosse machine.» «Ça prend beaucoup de temps à finir ces gros projets, explique Reina Trudel, avec un sourire. Une de mes oeuvres m'a pris trois ans et demi à compléter»

II semble aussi que l'amour des arts son it un trait que toute la famille possède, «Ma plus jeune fille fait des arts avec des bijoux, ma deuxième, elle, utilise le crochet tandis que mon fils lui, est menuisier», dit Mme Trudel fièrement. Bien que le monde des arts soit souvent rempli de bonheur, celui-ci peut toutefois vitement disparaître. Deux ans passés, un feu a ravagé la demeure de Mme Wilson, détruisant plus de 60 oeuvres de courtepointe. «J'ai tout perdu les oeuvres que j'avais, explique celle-ci. Toutes sauf une, pour être, exact. Après Ie feu, j'ai retrouvé la courtepointe qui avait été faite par ma grand- mère paternelle. À part quelques petites marques, elle n'a pas été affectée par le feu.»

Plusieurs autres artistes de la communauté d'Apple Hill lui aurait donc prêté main
forte. «J'habite a Apple Hill ou nous avons un petit groupe de courtepointes, dit Mme Wilson. Après l'incendie, les dames du groupe se sont mises ensemble et m'ont fait une
très belle oeuvre,»