Bryan Esther

Article par Cheryl Brink
Standard-Freeholder
27 septembre 2011

Esther Bryan, créatrice de la courtepointe de l'appartenance, posant près de sa toile intitulée "New Dawn".

Une toile de coton illustrant le passé et le futur potentiel de Cornwall sera exposée au monde entier lors des Jeux olympiques de 2012. Coventry, en Angleterre, organise une exposition d'art massive avec des pièces de ses villes jumelles - y compris Cornwall - qui sera paradée dans la capitale du pays au cours de la compétition sportive internationale.

Esther Bryan, créatrice de la courtepointe de l'appartenance, a été commissionnée par la ville de Cornwall pour créer cette contribution. « C'est un honneur que d'être considéré pour un tel projet, d'avoir été demandé, » dit-elle. La pièce de Bryan, comme tous les autres, doit être faite sur du textile avec des couleurs spécifiques. Elle dit à qu'avec de telles restrictions, elle a eu du mal à choisir un symbole pour représenter la région de la meilleure façon.

« Le pont sera démoli, alors qu'est-ce qu'on peu utiliser ?» Dit-elle. «La seule chose qui est constante est la rivière. Elle a une place énorme dans notre histoire, et à certains égards l'a façonné !» Donc, Bryan a sauté dans un bateau tôt le matin et a pris des photos et dessiné des croquis du rivage au lever du soleil. Plusieurs points de repère du rivage sont inclus dans la pièce finale, y compris Windmill Point et le complexe civique. Au-dessus on retrouve l'arc qui fait partie du logo officiel de la ville.

Elle a intitulé la toile New Dawn, en raison de son excursion tôt le matin et aussi en référence au prochain chapitre de l'histoire de Cornwall. « Il y a beaucoup d'espoir», dit-elle. « Ça semble être la bonne chose à dire à propos de nous-mêmes. » Elle dit qu'elle se soucie moins la réaction internationale en relation à son oeuvre comparativement à ce que cela signifie pour la communauté qu'elle dépeint. « Le plus important à propose de ce qu'ils peuvent penser là-bas est de savoir de quelle façon les gens se voient ici,» dit-elle. «Nous voulons ressentir que nous pouvons contribuer quelque chose d'éblouissant et de qualité, et nous sommes capables. Nous avons besoin de ce message pour nous-mêmes.»

Elle dit qu'elle voit un accroissement d'excitation et d'élan dans l'avenir de Cornwall, parmi les propriétaires d'affaires et les développeurs passionnés et désireux
d'aider les efforts de revitalisation. « Je vois, tellement de personnes capables et désireuses de travailler ardûment pour améliorer les choses », dit-elle. «Je suis vraiment encouragée.» Mais ce projet était un projet difficile. Bryan dit qu'elle a passé des «centaines d'heures» à peindre le coton, le recouvrant d'organdi, et cousant à la main la broderie d'or.

De là, la pièce sera envoyée à Coventry pour l'inclusion dans l'exposition intitulée Godiva se réveille, destiné à promouvoir la justice sociale. Toutes les œuvres d'art
seront utilisées comme une mante dans une silhouette de Godiva de 10 mètres de haut. Après avoir parcouru les rues de Londres pendant les Jeux olympiques, le projet mobile public de l'art sera envoyé en tournée à travers le Royaume-Uni et ailleurs dans diverses expositions.

Selon un rapport du Conseil, la ville avait budgété 3000 $ pour la pièce de Cornwall.