M. Shoaib Sadiq détient un B.Sc. et L.L.B. Il a choisi la loi comme profession, mais a rapidement perdu intérêt et plus tard transféra au journalisme. Il aimait écrire à propos de son temps à l'école.
En tant que jeune journaliste, il a eu le privilège d'être rédacteur en chef de son propre magazine littéraire, appelé "Adabi Chehra" (Visage littéraire), publié au Pakistan avant qu'il immigre au Canada il y a sept ans. Bien qu'il a confronté des problèmes en s'établissant dans ce nouveau pays, il n'y a jamais perdu contact avec le journalisme et a continué à travailler comme rédacteur en chef résident pour deux d'autres revues littéraires pakistanaises.
Puisqu'il était énergique et acharné, il créa bientôt sa propre entreprise, en tant qu'épicier. Entre temps, il était toujours à la recherche d'un bon emploi. La chance l'a favorisé et bientôt il a obtenu un emploi chez Acolyte Phillips, à Cornwall. M. Shoaib est venu à Cornwall avec sa femme Shafana Khan et ses deux fils Alyan et Reyan.
Après être devenu financièrement établi, M. Shoaib a consacré son temps à écrire des histoires courtes (de fiction) basées sur ses expériences. Il a une compréhension extensive de la culture pakistanaise et canadienne, et de la société. Ses efforts ont porté fruit et il a publié son premier livre intitulé "Chautha Aadmi" (Quatrième personne), en 2010, un recueil d'histoires courtes. Dans ces histoires, il a retiré le rideau des contradictions dans les mots et les actes des gens de notre société.
Dans l'une de ses histoires intitulées «Pachtawa" (Repentiment), il parle d'un individu pakistanais Nasir Hussain, le père de Nasir lui a donné une bonne éducation et plus tard l'a envoyé à l'étranger pour obtenir un enseignement supérieur. Initialement sa mère n'était pas d'accord avec la décision, mais gardant à l'esprit une bonne carrière pour son fils, elle a finalement accepté. Cependant, lorsque Nasir est arrivé aux États-Unis où, après avoir terminé ses études, il commença à travailler et plus tard se maria. Il devient très préoccupé par son travail et sa responsabilité face à élever ses enfants. Plus de deux décennies ont passé et il n'a pas trouvé le temps de visiter ses parents. Pendant cette longue période, ses parents sont décédés et malheureusement, il n'a pas même pu assister à leurs rites funéraires. Le temps passa et Nasir fut affligé d'une maladie incurable. Il a finalement été envoyé au centre de réadaptation où il ses jours étaient comptés. Au début, tous les dimanches, sa femme et ses enfants lui rendaient visite. Mais plus tard, ses enfants, auxquels ils avaient appris à travailler dur pendant des années et la raison pour laquelle il a abandonné ses propres parents, ne venaient plus le visiter. Toutefois, son épouse lui rendait visite le dimanche, régulièrement. Il l'attendait avec impatience et quand lorsqu'elle est arrivait, ils parlaient quelques heures et mangeaient ensemble la nourriture qu'elle avait apportée de la maison. Au cours de leurs discussions, Nasir s'enquérait sur le bien-être des enfants et de leurs engagements. Chaque semaine, c'était sont temps le plus agréable.
Un dimanche matin, comme d'habitude, il continuait à attendre sa femme impatiemment, mais elle n'est pas venue; il est déçu. Avec l'aide de l'infirmière, il lui téléphone et lui demande les raisons pour lesquelles elle n'était pas venue. Sa femme lui dit que certains membres de sa famille sont venus en visite et elle n'a pas pu aller le voir. Elle promit de lui rendre visite le dimanche suivant.
Nasir se sentit abattu et frustré. Il se rappelant constamment ses parents et la promesse qu'il leurs avait fait lorsqu'il est allé aux États-Unis. Il se souvient aussi lorsque son père était sur son lit de mort désirant de le voir une dernière fois. Cependant, Nasir n'a pas pris le temps d'aller voir son père qui mourut finalement. De même, sa mère mourut aussi. Nasir devint tellement frustré; qu'il décida de mettre fin à sa vie. Il parla à son médecin et exprima son désir d'euthanasie (assassinat par pitié). Conséquemment, le médecin lui donne des papiers, qu'il signe. Lorsque sa femme en entend parler, elle parle au médecin et réussit finalement à lui faire change sa décision et plus tard retourne à la maison. Le dimanche suivant, lorsqu'elle vient visiter son mari, elle le trouve mort.
Dans ses autres histoires, M. Shoaib écrit à propos des gens de différents milieux sociaux de la vie et dans chaque histoire expose les contradictions de notre société.
Le deuxième livre de M. Shoaib, également une collection d'histoires courtes, est sous presse. Il écrit actuellement un roman de fiction. Il planifie publier ses livres en Gurmukhi et en anglais.