Article par Kathleen Hay
Standard -Freeholder
8 décembre 2009
Seguin a diverti les gens sur son violon depuis l'âge de 13 ans. Le résidant de McConnell Manor, âgé de 89 ans, continue à se produire sur un violon qu'il a acheté pour une chanson chez un prêteur sur gages de Montréal dans les années 1940.
C'est une merveille qu'Albert Seguin soit ici. Albert est né prématurément en 1920 alors que sa mère visitait de la parenté à Coteau Station, au Québec. Il pesait seulement 1.5 livres et son incubateur était une boîte à chaussures pleine de bâtons de coton placé sur la porte du four pour le garder au chaud.
Sa famille, à cette époque, habitait près de Williamstown et il a grandi, en tant que tel, avec le surnom de «petit Albert». Albert a commencé à jouer du violon à l'âge de neuf ans lorsque son oncle est allé travailler à Moose Creek pendant quelques mois. À son retour, l'oncle emmena son neveu sous son aile pour lui apprendre à jouer correctement.
La famille déménagea à Valleyfield en 1930 et à l'âge de 13 ans Albert jouait pour des parties de plaisir. Il a rencontré Donat Henley, un autre jeune homme de 13 ans, qui se produisait souvent en duo et, un peu plus tard, il reprit le rôle de premier violon des The Happy Hearts, un groupe très populaire dans les années 40 et 50. C'est à cette époque qu'il rencontre Sid Plumadore et joua avec son groupe.
Le premier emploi d'Albert fut à l'âge 13 ans dans la maison de blanchiment de Dominion Textiles, à Valleyfield. Il y demeura environ trois ans, puis, après une période de travail dans l'ouest, il retourna à la filature jusqu'en 1950. C'est alors que le gouvernement Duplessis voulait éradiquer les membres du syndicat et les mettre sur la liste noire, car ils craignaient toute notion de communisme. Albert, alors sans travail régulier, jouait d'autant plus de musique afin de rejoindre les deux bouts.
En 1952, lui et son épouse, Zita, s'installèrent à Ajax où ironiquement, il a été embauché comme superviseur dans une usine textile. Malheureusement, quelques mois plus tard, son poste de nuit a été retiré, mais il a heureusement trouvé un autre emploi avec la Société Visking. Pendant de nombreuses années, Albert a été impliqué comme gardien / concierge dans les régions d'Ajax et de Mississauga, mais à travers tout son travail, le violon a continué d'être un compagnon proche.
Il a continué à exécuter divers événements, parties de plaisir et compétitions, où il a rencontré le célèbre champion canadien de violon, Graham Townsend. Albert a finalement décidé de participer à des concours de violon à l'âge mûr de 65 ans en 1985. La même année, ils sont retournés à Vaudreuil, où est devenu impliqué dans la Société Folklorique du Québec. Il a fait des tournées avec eux à travers la province et même en Europe.
Albert a décidé de revenir à Cornwall en 1998, et en 2000, il a déménagé au McConnell Manor. Avec sa défunte épouse, Zita, ils ont eu un garçon, Claude, qui mourut à sept mois, et aussi une fille, Dianne, qui vit à Cornwall.
Quel est le morceau de partie de plaisir le plus en demande? Eh bien, c'est très difficile à dire. Du côté des aînés, je pense que les Québécois et le Celtique anglais, ce serait la Turquey in the Straw, le Chicken Reel et le Guenele, ce qui signifie une étiquette en français. Parfois, je jouais tous les trois comme série.
Quel a été le plus mauvais temps au cours duquel vous avez dû voyager pour un concert? Au début des années 1940, une fois, nous sommes allés à St. Stanislaw dans la dernière partie du mois, c'était tout une histoire de tempête de vent. Nous avons dû attendre jusqu'à 6 heures du matin pour le train, puis lorsqu'il est arrivé, il ne pouvait pas bouger. Il a avancé quelques mètres, reculer en arrière pour donner de l'élan, mais n'a pas pu.
Qu'est-ce que c'était que de jouer avec Graham Townsend? J'ai été très surpris et puis c'est arrivé. J'étais à Osha lors d'une compétition. J'étais debout près de la scène juste à côté de l'escalier et ils ont appelé Graham Towsend à jouer. Il est venu près de moi, m'a attrapé par le bras et a dit «Monte sur la scène». Nous avons joué pendant environ 20 minutes. Je n'ai jamais été aussi fier de moi relativement à ce qui s'est passé. Jouer avec lui était très plaisant. Il appelait la clé, ensuite je n'avais qu'à m'ajuster à la mélodie. C'était super.
Quel a été l'endroit le plus étrange où vous avez joué? White Station, dans les environs de Huntingdon. Il y avait cette lutte particulière. Dès que nous avons commencé à jouer, nous avons vu ce gars qui a commencé à se battre. Alors, avec un autre gars, nous l'avons retenu et nous nous sommes assis sur lui. La lutte continua. Il devait y avoir de 15 à 20 personnes participant à cette lutte.
Quelle est la meilleure chose à propos de Glengarry? Ce que j'aimais, c'était le mélange de cultures. Nous nous entendions tous bien. Les Français, les Irlandais et les Écossais. Ma femme était irlandaise, une Sloan, elle venait de Pontiac.
Quel fut la première pièce de musique que votre oncle vous a appris à jouer? The Coq of the North! C'est facile. Je n'ai pas pris beaucoup temps à l'apprendre. Dans un court laps de temps, j'avais trois morceaux. J'avais juste neuf ans quand j'ai commencé à jouer.
Quel était votre premier emploi? Dominion Textiles à Valleyfield. J'ai commencé à 11 cents de l'heure. C'était à Noël et au mois de février j'aurais 14 ans. Mon premier travail fut de travailler à la maison de javel. Nous blanchissions tout le coton en larges paquets. Nous commencions à 6 heures le matin et la plupart du temps nous travaillions jusqu'à minuit. Je demeurais à environ 30 à 40 minutes à pied de la maison. J'avais de bonnes jambes.
Quel trophée a le plus de signification pour vous? Le championnat provincial de Québec pour 60 ans et plus dans ma classe. C'était en 1989, je crois. La compétition a eu lieu à Granby. Pendant plusieurs années j'étais toujours deuxième, et puis j'ai obtenu la première place.
S'il y avait une mélodie de violon surnommée en votre mémoire, que serait-elle? Maintenant, il; y en a une qui existe. On l'appelle Les Deux-Pas du Père Seguin. Denis Brisson a écrit l'air.
Qu'est-ce que c'était que de grandir pour vous? Nous avons déménagé à Valleyfield en 1930 avec la famille. C'était la Dépression. Vous aviez des coupons pour aller chercher de la nourriture. En hiver, il y avait ce vent terrible de l'autre côté de la rivière lorsque nous allions faire l'épicerie. Une fois, j'ai vu quelqu'un courir le long d'un train ; il est tombé et a été tué su la raille du chemin de fer. Il y avait des gens qui venaient à la porte demandé de la nourriture, nous avons essayé d'aider tout le monde. Ce dont je me souviens, c'est que la plupart des gens qui demandaient de la nourriture voulaient travailler pour l'obtenir. Ils disaient: «Avez-vous du travail à faire?