Whittam Janet

Vêtements, produits relatifs à la maison, paniers, tous avec quelque chose d'inattendu tissé dans leur composition.

Article par Kathleen Hay
Standard-Freeholder
10 octobre 2007

Il y a trente-cinq ans, lorsque Janet Whittam s'installa dans la région de Winchester, elle ne savait pas trop à quoi s'attendre. Vivant à Toronto avec son mari, John, elle était habituée à la proximité du milieu artistique.

Les étangs présumés du comté de Dundas? Eh bien, elle n'était pas sûre. Ainsi, en préparation à son exode vers le mode de vie de la communauté rurale, elle décida de poursuivre un cours de tissage, d'acheter un métier à tisser et l'emmener dans l'est de l'Ontario. «J'étais vraiment orientée vers Toronto à ce moment-là», admet-elle. «J'ai hérité d'un intérêt pour le tissage de ma grand-mère, et avant de quitter Toronto, j'ai suivi un cours.» Je savais que nous déménagions dans une communauté rurale et je ne savais pas si l'occasion se présenterait de nouveau.

Whittam, une artiste de textile qui a fondé le 'On Common Ground Studio Tour' il y a 15 ans, a été plus qu'agréablement surprise. D'autres artistes ont commencé à faire surface et, même si elle a continué pendant une certaine période à participer dans des spectacles à Toronto, tel que 'One-of-a-Kind', elle a rapidement rencontré des gens similaires d'esprit, tous avec un désir de partager et d'apprendre l'un de l'autre.

Des gens, par exemple, une personne de Morewood avait créé de beaux manteaux d'appliqués, un peintre de Finch, l'orfèvre Greg Pietersma, ou la potière Janet Keefe. «J'ai commencé à me rendre compte qu'il y avait beaucoup d'artisans très talentueux dans la région», a déclaré Whittam. «Mais lorsqu'on est artiste, on n'a pas souvent le temps de visiter le studio des autres.» C'est l'une des raisons pour laquelle j'ai créé la tournée.

Au fil des ans, Whittam c'est également diversifiée en tant qu'artiste de textile. Non seulement célèbre pour ses beaux châles, ses capuchons et produits relatifs à la maison, elle conçoit des paniers complexes à partir d'un large éventail de matériaux, intégrant même le bois flotté de l'île de Vancouver. «C'est toujours embarrassant lorsque les gardes de sécurité conduisent une recherche par mon sac», dit-elle en riant timidement. «Chaque fois que je vois des morceaux intéressants, je les ramasser.» Aller pour une promenade sur la plage ou dans les bois est tellement plus intéressante. «Une chose mène à une autre.»

En 2002, une chose a certainement conduit à une autre pour Whittam. Ayant obtenue un contrat du gouvernement fédéral en tant que tisserande dans le pavillon canadien, lors du Sommet mondial sur le développement durable, à Johannesburg, en Afrique du Sud, la conférence créative et stimulante fut pour elle une expérience incroyable. «Le thème du pavillon était ' Tisser le tissu de notre avenir commun' », a-t-elle expliqué. «C'était un projet très interactif où près de 50 tapisseries ont été réalisées et les visiteurs ont contribué à leur création.»

«La première femme qui a contribué était membre du Congrès national africain, et une petite-fille de Mahatma Gandhi. C'était certainement la meilleure chose qui ne me soit jamais arrivée dans ma carrière. » Un certain nombre d'années auparavant, pour une personne se reconnaissant elle même en tant que Toronto orientée, Whittam est vraiment venue à apprécier l'artisanat dans sa propre arrière-cour de la région de Winchester.

Alors que les plans définitifs de ce week-end d'On Common Grounf Studio Tour ' se concrétisent, elle est également désireuse de partager ses talents avec d'autres, qu'ils soient artistes ou non. «C'est extrêmement difficile de gagner sa vie dans le domaine des arts, et je suis chanceuse. Je crois que l'un des avantages de vieillir, c'est que vous pouvez regarder en arrière dans votre vie et voir de façon dont tout est tombé en place. Ce n'est pas toujours bon, mais le sentiment de satisfaction est immense », a déclaré Whittam.