COLLECTIONNEURS DE NOTRE RÉGION
Une colonne par Marie Morrell
Rencontrez Luc Caron
Luc est mon coiffeur depuis plusieurs années. Il a sa propre entreprise appelée « Nice Hair Touch Studio. » Habituellement avant de faire une entrevue, je donne aux gens une liste de questions afin qu'ils puissent réfléchir à ce qu'ils aimeraient partager avec nous. Dans le cas de Luc, j'ai vraiment eu de la chance. Il a écrit son propre article ce qui m’a fait vraiment plaisir. Donc je vais laisser Luc se présenter.
«Je suis originaire de Montréal et fais partie d’une deuxième génération de coiffeurs. Je suis venu à Cornwall il y a plus de douze ans parce que la famille de ma femme Amy vit ici. J'ai un fils du nom de Loïc. Ce nom est de l'ancien français et signifie, selon les origines des noms de bébé, «fameux guerrier ". Mon fils et moi sommes des partisans de hockey des Canadiens de Montréal.
Ayant grandi dans la boutique de mon père et ayant eu l’opportunité d'apprécier son amour pour la coupe des cheveux et la collection d'antiquités m'ont donné la même inclination. Je me souviens que mon père possédait un fer à friser tellement vieux que les gens devaient le mettre sur un poêle à bois pour le faire chauffer.
En tant que coiffeur et barbier, vous êtes inévitablement exposé à tous les outils du commerce. Conséquemment, il est naturel d’avoir une attirance pour leur histoire et leur évolution. Pour moi, posséder des pièces de l'histoire de la coiffure est passionnant et m’inspire.
Je collectionne depuis aussi longtemps que je puisse me souvenir, approximativement 25 ans. Ma première pièce était un séchoir à cheveux Handy-Hannah des années 50, que ma mère m'avait donné. C'est le morceau dont je suis le plus fier, parce c’est cet item qui a marqué le début de ma collection; mais pour être honnête, j’aime toutes les pièces de ma collection.
Sans aucun doute, mon rêve serait de posséder une vieille chaise de barbier ou un poteau de barbier des temps passés. Mon beau-père, John Moshonas, de Lunenberg, sera heureux de partager sa passion pour les antiquités, lesquelles il vend également.»
Eh bien, mon cher Luc ! Tu nous as donné le désir nostalgique de revenir, du moins en pensée, à une ancienne époque. Ton entrevue incitera sûrement la curiosité de notre nouvelle génération et leur apprendra à apprécier les reliques de notre passé.
Merci d’avoir partagé ta passion de collectionner avec nous.