Veuillez noter: Ce texte a été traduit en français pour vous donner une idée du sujet.
Quelque chose de rouge
Quelque chose de rouge. La rivière coulait projetant une teinte rouge. Ce n'était une couleur éclatante, un rouge brillant lequel on pourrait s'attendre de sédiments ou du reflet du fond de l'eau. C'était, un rouge presque violet foncé. La cohérence n'était pas celle de l'eau qui coule. Elle était plus épaisse, lente et semblait se figer. Elle semblait se soulever et bouillonner produisant presque des caillots au lieu de remous, des tourbillons et des vortex associés à une rivière. Les animaux sont venus boire à l'aube. Ils sont venus au bord de l'eau et ont immédiatement fait marche arrière. Leurs têtes sursautèrent, ils reniflèrent, leurs narines ferlées, confus. Ils sont devenus agités, capricieux. Ce n'était pas à ce qu'ils s'attendaient. C'était nouveau. C'était différent. Ce n'était pas la rivière qu'ils connaissaient auxquels ils s'attendaient. La rivière avait une odeur étrange; ce n'était pas une eau fraîche et claire, mais quelque chose de totalement révoltant. La puanteur était insupportable et nauséabonde. Ils se sont lentement retirés et sont retournés dans la brousse. Certains se sont arrêtés pour regarder en arrière encore et encore pour voir si ce qu'ils avaient senti et vu était toujours là. Les animaux reviendraient encore et encore à l'aube. La rivière était toujours la même - fétide. Cela a duré pendant quelques jours et puis tout à coup elle a commencé à s'éclaircir et redevenir à nouveau potable. Tout semblait encore être redevenu normal avec la rivière. Puis, quelques semaines plus tard, la même chose se reproduit de nouveau. La rivière est redevenue épaisse, bouillonnante et coagulante avec le gâchis d'avant. Les animaux grognaient et piaffaient le sol complètement confus. Certains se sont dirigés vers la berge et certains vers la rive du fleuve. Inexplicablement un quart de mile dans chaque direction la rivière était claire et potable. Il semblait qu'une ligne avait été tirée au travers de chaque côté de la rivière. L'eau révélait une couleur rose pâle sur les bords et s'assombrissait vers le milieu de ce chaos de barattage répulsif. Cette fois-ci, ça semblait être bien pire. Cette fois, la rivière semblait qu'elle ne pourrait jamais se remettre de cette catastrophe. C'était bien pire qu'auparavant et la puanteur voyageait plus loin vers le haut et vers le bas du parcours de la rivière. Les animaux avaient abandonné cette section de la rivière pour ne jamais y revenir. Ce même événement a été aperçu par les animaux dans d'autres rivières autour du monde. Toujours dans des endroits très isolés. Même en Afrique, les hippopotames sortaient de l'eau avec leurs peaux couvertes de cette presque visqueuse substance. Elle se cramponnait à eux. Peu importe combien de fois ils se sont roulés dans la boue ou promenés dans la brousse, la substance ne se détachait pas. Les crocodiles se comportaient aussi différemment. Au lieu d'aller dans le milieu de ce désordre comme auparavant, ils respiraient comme des asthmatiques, nageant avec difficulté vers à la rive. Ils ressemblaient à des lézards géants tentant d'avancer dans de la gelée essayant de les retenir. Aucun humain n'était présent pour assister à ce phénomène. C'était la régularité se produisant à des intervalles espacés dans chaque endroit, permettant à la rivière de s'éclaircir pour quelque temps avant d'être contaminée de nouveau. Ces occurrences continuèrent pour une période de temps dans ces régions éloignées - seulement les animaux savaient ce qui se passait et ils ne pouvaient pas en parler à quiconque. Une nuit que la lune brillait, que les étoiles clignaient de l'œil, et que l'air sentait enfin propre et fraîche, il y eut tout à coup un bourdonnement fort dans le ciel. La rivière complète semblait vibrer avec le bruit. Des hurlements provenant de sang se coagulant pouvaient être entendus émanant d'une collection d'âmes invisibles, s'isolant instantanément dans un éclat de lumière blanche. Les cris ont cessé. Puis, des centaines de corps déchiquetés sanglants ont été jetés dans le fleuve d'une hauteur très élevée. Tout à coup avec un bruissement les berges de la rivière débordèrent. Presque comme un indice la rivière commença à baratter, s'écumer et transformer cette écoeurante, dense, putride, coagulante catastrophe. C'était comme si quelque chose dans cette partie de la rivière attendait pour cette livraison et dévorait, à loisir, ce banquet de chair.
C'était quelque chose qui n'était pas de ce monde - ou était-ce ??? Était-ce l'ordre du jour d'un autre monde dans le but d'éliminer les gens venus d'autres planètes voulant prendre contrôle de l'univers ou était-ce un effort humain pour s'emparer du pouvoir de notre monde, comme nous le connaissons, par l'extinction des masses. Cheryl Miller Avril 2014